Loi Evin

Après une nuit tranquille chez J. & S. secouée par les miaulements et ronronnements de leur chaton Doudi*** (prénom trop long pour le retenir !), je suis reparti en train chez Moi. Et je me suis retrouvé à nouveau confronté à la non-application de la Loi Evin dont je suis un fervant défenseur.
Deux jeunes montés à la première station avaient décidé de faire exception à la règle et ont brûlé des mégots dans le wagon. L'absence de réactions des controleurs m'a déçu (mais je peux la comprendre) mais quand la petite fille assise à deux fauteuils de moi s'est mis à tousser, je me suis dit que la lacheté ne la soignerai pas s'il faisait un asthme aigu grave sur la ligne de chemin de fer. J'aurais été bien incapable de la sauver sans oxygène, béta-2-mimétiques et corticoides en intra-veineux...
Donc j'ai pris mon courage à deux mains (et deux pieds, ca fait plus de surface corporelle!) et je leur ai demandé poliment avec courtoisie (vouvoyement de rigueur) d'éteindre leurs cigarettes pour leur santé mais surtout celle des voyageurs. Bien entendu, les insultes ont fusé (si quelqu'un connait la définition du verbe de premier groupe BOURAVER, je suis preneur - en tout cas, ce n'est pas du français ni du gaga, du langage racaille je suppose), les menaces aussi, sous le regard des autres passagers qui n'ont pas réagi bien sûr !
Arrivés en gare, ils descendant, moi aussi. Je me dirige aussitôt vers le Chef de Gare. Gentimment, il m'explique que la SNCF ne peut rien y faire : un comble ! Que la seule solution est de remplir une plainte contre la SNCF. Donc je me suis exécuté...
Les deux jeunes ont bien sur voulu m'intimider en me suivant dès la sortie mais la police ferroviaire (?!) veillait au grains. Et je le crie haut et fort : JE N'AI PAS PEUR DE PETITS MERDEUX QUI PENSENT QU'ILS SONT AU DESSUS DES LOIS PARCE QU ILS PARLENT COMME DES RACAILLES...

J'espère que vous ferez de même la prochaine fois...