Pourquoi ne pas créer une Sécurité Sociale ….
Pour Automobiles ! Je ne vais pas à nouveau polémiquer sur le système de santé qui régit notre société, car, même si ses défauts sont criants, ses abus manifestes, il reste de qualité, envié de nos voisins européens (et même nord-américains) … mais nous devons tous nous appliquer à en retirer le meilleur pour qu’il persiste.
Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos autos, nos chères petites voitures si utiles quotidiennement mais qui nous empoisonnent la vie dès qu’un frein, une courroie, un radiateur - ou pire un moteur - a décidé de tomber en rade…
Deuxième jour de vacances et le temps perdu bêtement continue… Visite pré-contrôle technique chez le Garagiste, pour un rapide check-up, pour vérifier si ma 106 âgée de 10 ans tient encore le coup et peut me rendre encore de bons et loyaux services.
Appel de Monsieur le Garagiste deux heures plus tard : 4 pièces à changer : câbles et flexibles de freins, cardan, soufflets !
« Vous êtes d’accord ? »
« Si je dis non ? »
« Elle ne passe pas au contrôle ! »
« Donc faite » (Imaginer ma mine déconfite).
Je déteste cette mise à mort, cette position pieds au mur, l’absence d’autre réponse que d’acquiescer devant la puissance du garagiste, qui n’est sans me rappeler la position du médecin face au malade… Mais autant je me sens doué en mécanique humaine avec nos tuyaux intestinaux, nos vaisseaux sanguins, notre double moteur cardiorespiratoire et cérébral autant je me sens nul en mécanique automobile et il sait bien qu’il peut m’entuber à tout moment.
Pas le temps de passer à la banque vérifier que mon compte est assez approvisionné (il ne l’est pas, j’en suis sûr).
Retour à 17 H chez mon tortionnaire financier. Douche froide, près de 600 euros de réparations, trois fois mon salaire mensuel (et encore il faudra revenir pour l’étanchéité du moteur, les bougies de chauffe, la courroie de distribution …).
Faut que je reprennes des nuits en plus…