TVB
36 heures de garde, un karma toujours de looser, des appendicectomies à gogo, une nuit blanche, des secrétaires dont le rôle principal est de shunter le travail des internes, un sévice avéré... et une conversation sur le net. Rien ne vaut le retour de la nostalgie.¨
Pourtant, tout va bien. Professionnellement et sportivement j'entends.
Ma fierté vient d'atteindre un niveau jamais atteint avec la publication prochaine de mon bouquin. Un truc médical bien sûr mais c'est surement ce que je sais faire de mieux (j'ai bien dit médical, et non chirurgical). Un abstract accepté, une présentation orale, un article en fin d'écriture. Un pseudo poste à accepter mais dont le bâti s'organise.
Le temps restant est passé entre la course à Vincennes et mes crises d'asthme qui se chronicisent. Et un peu de natation pour muscler un dos endolori par des blocs sur les nains hurlants.
Et pourtant. J'ai replongé. Je me sens bien, préparant activement des vacances outre Atlantique dans le Cité de Maupin. Mais j'ai eu l'idée saugrenue de ressortir des images de la Suède. Ma Suède. Des photos oubliées, des messages, un mémoire.
C'est vrai que le fait que M. soit parti mais qu'il continue mails et appels charmants n'aide pas à passer à autre chose.
Mieux vaut alors penser que demain, tout recommence. Les enfants, les parents, les nourissons à changer, les douleurs à soulager, les sourires à donner, les phrases rassurantes...
Et citer S. et un haiku qui sort de sous les fagots...
Dans la neige immaculée
Une suédoise nue,
Tu es là pour toucher