Promis ?

Quand c’est dimanche, que tu sors d’une nuit d’infirmier en géronto-psychiatrie, que tu vomis tes éternelles révisions et que tu as la nausée à l’idée de passer un énième week-end at home, tu cherches de nouvelles sensations, des rencontres atypiques et tu veux découvrir tes limites…

Tu t’inscris alors à un aquathlon, juste pour voir… Et il y en avait à voir !

Reprenant deux disciplines du triathlon, le principe de l’aquathlon est simple. A la sortie de l’hiver, alors que les lacs ont une eau à faire disparaître le semblant de kiki qu’il te reste, les testis cherchant refuge dans une antre plus chaude, des férus de sport ont décidé d’allier nage en piscine et course à pied autour d’un complexe sportif.

Me voici embarqué dans l’aventure (je ne me suis pas remis au vélo de peur des chutes et ainsi adieu le concours…) avec deux autres triathlètes du club, nous nous retrouvons dimanche après-midi dans la banlieue lyonnaise.

Deux manches de 400 m de natation et 2500 m d’athlé, sous les rayons de soleil d’avril, un ciel bleu et un vent frisquet, qui motive pour aller plus vite et retrouver sa serviette et son pull.

Car avec des distances aussi courtes, pas le temps de se manucurer à la sortie de l’eau. Tu quittes en quatrième vitesse bonnet et lunettes (non pas le slip de bain !) et enfiles les cheveux encore mouillées le maillot caché dans ton boxer et les chaussures sans chaussettes (résultat : deux ampoules). Pour ceux qui me connaissent, ils savent que je ne suis ni dynamique, ni explosif. Un peu Diesel l’Esculape qui préfère des distances plus importantes mais qui n’a pas le temps de se consacrer à son sport… La transition est donc mauvaise.

Lors du premier passage, je me classe dans les 30 premiers et me voici en finale C avec le copain du club (sa copine nous ayant finalement battu à plat de plate couture, c’est ce qui m’énerve le plus. Mais en parlant entraînements avec eux, je ne peux rien me reprocher. Ils sont dans les bassins, sur les chemins ou sur la selle tous les jours). Départ prudent en natation et on sors six triathlètes en même temps. Mais ils savent s’habiller plus rapidement que moi et je me fais doubler même par ceux qui sortent après. Je gère en course à pied. 14 minutes à l’arrivée, je suis classé 36° sur 88. B. est 26° et V., sa copine, est la première fille en 15° position au scratch. Et le champion a eu les mêmes soucis que Lance Armstrong… Chapeaux bas !

Finalement, ça fait du bien de se dépenser. Un détour par la Part-Dieu au retour pour raccompagner HellCat chez elle. Son absence d’une semaine m’avait pesé lourd…

Et promis, juré, on a le droit de rire mais pas de se moquer ! Je n’ai définitivement pas les mêmes Aussiebums que Rodolphe…

Comments

[Esculape]

Nat > Tout nu, c'est mieux ?

[Nat]

Les aussiebums c'est pour la frime, je ne te conseille pas pour le sport !!! ;°)

[Esculape]

Hamister > Malheureusement, il n'y a pas eu d'exploit...

Yann > C'est la Loi de la Nature. Apparemment, c'est un marque d'évolution que d'être imberbe... comme le fait de ne pas avoir de dents de sagesse ! Je suis donc très évolué ! Le ciné, je m'ennuie la plupart du temps. Mais peut-être que je suis mal accompagné...

Ron > Merci Photoshop... La graisse est bien cachée... Pas un pet, tu ne saurai si bien dire...

Ma_zuk > Je te fais penser à K. Je suis flatté.
Désolé pour la faute. Je suis plus doué en suture qu'en couture !
Pour les jambes, elles restent encore poilues à cause de mes croyances et autres gri-gri. En plus, je n'ai pas encore commencé le vélo.

Ioio > La Part-Dieu : la galère surtout pour trouver une place de parking. Heureusement que HellCat est patiente et sait passer son temps à mater...

Fcrank > Je t'avouerai que le look est fashion quand j'aurai un maillot à ma taille. Celui-là est un poil trop petit !
Il faut savoir changer de tenue le week-end...

[fcrank]

ça donne qd même un look spécial... ça doit te changer de la blouse blanche !

[ioio]

Lyon, La Part Dieu...
Nostalgie...