Pause

J’aurais tellement de billets à écrire, de journées à expliquer, à raconter, des évènements à avouer mais je ne trouve plus le temps. En plus, un orage a eu raison de mon modem et l’absence de connexion m’a fait remarquer à juste titre que j’étudie mieux sans pause Internet.
Je pourrai vous résumer cette semaine en plusieurs points mais, comme je ne sais pas être explicite, vous resterez sur votre faim :
- il y a bien eu cette vidange surrénalienne en milieu de semaine lors de mes astreintes en obstétrique. Je crois que cela a été le plus grand stress de ma courte carrière…
- il a bien eu cette plus qu’agréable soirée en succulente compagnie avec balade au bord de l’eau, coucher de soleil dans un cadre bucolique… Mon romantisme niais et ma sensibilité à fleur de peau m’ont encore joué des tours… En vaut-il le coup ? Malheureusement, je n’ai pas le matériel de Ron ou Fcrank pour vous faire partager mes tendres moments…
- il y a presque eu cet accident en vélo à cause d’un chien ou plutôt de sa maîtresse qui, en l’absence de chromosome Y, a dû intentionnellement enlever sa laisse à mon arrivée… Et un chien, reproduisant les tares de sa stupide maîtresse, ne fut attiré que par mes roues. Par chance, rien de cassé mais stop au vélo pour le moment
- encore des décès autour de moi, un ami de mes parents, terrassé par un infarctus du myocarde
- il y a eu aussi quelques révélations : un ami d’enfance qui me présente sa fille d’un an et m’annonce son mariage en juillet ; une autre qui fait construire sa maison. A 24 ans, je me sens bien loin d’eux actuellement
- il y a eu aussi l’appel de ce cousin, en arrêt pour dépression, suspendu par son autorité pour avoir agressé, avec son uniforme, une racaille. Il attend le jugement mais ne se fait guère d’illusion, déjà blasé par la soi-disant Justice…
- il y a aussi une partie de moi-même prochainement publiée ici.

Mais comme un sportif en pleine préparation pour la consécration olympique, le sprint final est déjà lancé et je suis à bout de souffle.
6 ans que je m’entraîne, me muscle – sans efficacité notable -, me nourris de manière équilibré (?) et sue pour la grande Finale.
Et les dés semblent déjà jetés.
Le triathlon m’aura appris à préparer consciencieusement la course de l’année et je ne peux me permettre de la rater. Trop d’efforts, de concessions, de soins ont été consacrés pour passer à côté de l’ultime test.
Aussi, pour que je puisse passer avec force et détermination la ligne d’arrivée sans baisser de régime ni ne lever la tête trop tôt, je mets un terme momentanément à ce blog.
Un petit mois, le temps de jouer l’ermite de BU, le solitaire dans ma chambre entre bouquins, cas cliniques et dernier tour de fiches.
Au 14 juin…

Comments

[fcrank]

on est le 20...

[seb]

a demain! et essaye de dormir ce soir (remarque, vas tu lire ce message aujourd'hui...) et ne succombe pas aux ravages du trouble fonctionnel pre-exam!

[Melie]

Ahlala, je suis presque stressée pour vous les "p'tits D4" que je connais... Une reviviscence d'un traumatisme pas si lointain. Bon courage pour les derniers jours de marathon, et mer... !

[Hell Cat]

Aller, courage, plus que 3 semaines, et à nous les milliers de beaux mecs à matter sans culpabiliser de ne pas être en train de réviser !

[traitdejupiter]

C'est bien d'avoir les pieds sur terre (oui, je sais, je suis hilarante, ces derniers temps...) et de définir tes priorités. Alors m... et à bientôt!